Les universités prennent des mesures pour réglementer les vélos électriques et prévenir les risques d’incendie

2024-05-14
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Universities Take Action to Regulate E-Bikes and Prevent Fire Hazards

Les universités à travers le pays prennent des mesures pour restreindre ou interdire les vélos électriques sur leurs campus, en raison de nombreux incendies causés par les batteries au lithium-ion de ces véhicules. Alors que les vélos électriques gagnent en popularité et que les vacances d’hiver approchent, il existe une crainte que les étudiants apportent des appareils de transport alimentés par des batteries qui présentent un risque d’incendie. C’était le cas à l’Université de Fordham à New York, où le Vice-Président Associé pour la Sécurité Publique, Robert Fitzer, a conçu une politique visant à interdire les vélos électriques non seulement dans les bâtiments, mais également sur l’ensemble du campus universitaire.

Le potentiel d’incendie causé par des batteries au lithium-ion endommagées, surchargées ou surchauffées est une préoccupation majeure. L’Association Nationale de Protection contre les Incendies reconnaît ce danger et souligne que ces incendies peuvent être difficiles à éteindre en raison de leur température élevée et de leurs émissions de gaz toxiques. En l’absence de législation fédérale ou étatique sur cette question, les universités et certaines villes comme New York et San Francisco ont créé leurs propres réglementations.

Alors que certaines universités comme Yale et le Boston College imposent des restrictions sur les vélos électriques, d’autres vont plus loin en les interdisant totalement dans les dortoirs. Les universités prennent des précautions pour prévenir les risques d’incendie causés par une mauvaise maintenance, l’utilisation de batteries incompatibles ou des pratiques de charge incorrectes. De plus, elles consultent des compagnies d’assurance et de gestion des risques pour déterminer les articles autorisés et interdits dans les dortoirs.

La Commission de Sécurité des Produits de Consommation, l’agence fédérale chargée de réglementer les vélos électriques, préconise actuellement le respect volontaire des normes de sécurité plutôt que l’application de réglementations obligatoires. Cette approche vise à réduire les risques d’incendie et de choc grâce à une certification par des tiers.

Alors que l’utilisation des vélos électriques continue de croître, il est essentiel pour les universités et autres institutions de prioriser la sécurité incendie et d’établir des politiques claires. Ce faisant, elles peuvent atténuer le risque d’incendie causé par ces véhicules à batterie et garantir le bien-être de leurs communautés.

L’industrie des vélos électriques a connu une croissance significative ces dernières années, tirée par des facteurs tels que la sensibilisation accrue à l’environnement, la hausse des coûts du carburant et les progrès de la technologie des batteries. Selon un rapport de Market Research Future, le marché mondial des vélos électriques devrait atteindre une valeur de 38,6 milliards de dollars d’ici 2025, avec un taux de croissance annuel composé de 7,3% pendant la période de prévision.

Cependant, avec cette croissance, des préoccupations ont été soulevées concernant la sécurité des batteries au lithium-ion utilisées dans les vélos électriques. Ces préoccupations ont été alimentées par plusieurs incidents d’incendie causés par ces batteries. Le potentiel d’incendie découle de divers facteurs, notamment les dommages à la batterie, la surcharge et la surchauffe. En raison de leur température élevée et de leurs émissions de gaz toxiques, ces incendies peuvent être difficiles à éteindre.

En réponse à ces préoccupations en matière de sécurité, les universités à travers le pays mettent en place des politiques visant à restreindre voire interdire les vélos électriques sur leurs campus. Par exemple, l’Université de Fordham à New York a interdit les vélos électriques non seulement dans les bâtiments, mais également sur l’ensemble du campus universitaire. D’autres universités, comme Yale et le Boston College, imposent des restrictions sur les vélos électriques, tandis que d’autres vont jusqu’à les interdire totalement dans les dortoirs.

L’absence de législation fédérale ou étatique sur cette question a poussé les universités et certaines villes à prendre les choses en main et à créer leurs propres réglementations. Par exemple, New York et San Francisco ont mis en place leurs propres restrictions sur les vélos électriques. Au niveau fédéral, la Commission de Sécurité des Produits de Consommation préconise le respect volontaire des normes de sécurité dans le but de réduire les risques d’incendie et de choc grâce à une certification par des tiers.

Assurer la sécurité incendie dans les dortoirs et sur les campus est une priorité pour les universités, qui consultent souvent des compagnies d’assurance et de gestion des risques pour déterminer les articles autorisés et interdits dans les dortoirs. Avec la popularité croissante des vélos électriques et l’approche des vacances d’hiver, il existe une crainte accrue que les étudiants apportent des dispositifs de transport alimentés par des batteries qui présentent un risque d’incendie.

En conclusion, à mesure que l’utilisation des vélos électriques continue d’augmenter, il est essentiel que les universités et autres institutions privilégient la sécurité incendie et établissent des politiques claires pour atténuer le risque d’incendie causé par ces véhicules à batterie. De plus, l’industrie des vélos électriques et les organismes de réglementation doivent continuer à travailler ensemble pour élaborer et appliquer des normes de sécurité qui garantissent le bien-être des communautés.

Sources :
– Market Research Future : https://www.marketresearchfuture.com
– Commission de Sécurité des Produits de Consommation : https://www.cpsc.gov/

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